- Baisse des salaires dans le secteur privé,
- Baisse des salaires grecs de dans le secteur public
- Gel des retraites,
- Visites payantes chez les médecins… etc
Les conséquences de la crise grecque sur la société sans exagérations sont les suivantes :
- Taux de chomage à 26% (plus qu’en Espagne) dont les victimes sont les jeunes,
- Seuil de pauvreté qui dépasse les 30% de la population,
- Doublement des cas de suicides,
- Montée en flèche des cambriolages et homicides,
- Fermeture quotidiennes de dizaines et dizaines d’entreprises et magasins,
- Inflation : le très bas pouvoir d’achat empêchent tout achat. 40% des Grecs vivent du strict minimum : avoir un toit, trouver un moyen pour se réchauffer et avoir à manger.
- Crise énergétique : les Grecs dépensent pour se réchauffer (le gaz naturel et le fuel) et pour circuler en voiture (l’essense coûte cher).
Mais pourquoi la classe moyenne serait-elle la victime de la crise ? Certains disent que les grecs sont des fraudeurs, des dépenseurs et qu’ils évitent de payer les taxes. Imaginons que ce soit vrai : Puisque le système capitaliste permet d’acheter maisons, voitures etc à crédit, les Grecs en ont profité, c’est tout ! Le problème, ce sont les vrais dépenseurs qui l’ont et les banques qui prêtaient ! Quant à la fraude, si elle n’est pas controlée, elle s’étent… cela pourrait se passer dans n’importe quel pays. En ce qui concerne les taxes, elles étaient très peu nombreuses encore en Grèce il y a 5 ans, ce n’est pas la faute des gens mais des gouvernements en place.
Nous voyons que la scène poltique est fautive : Nous avons des politiciens aux gouvernements qui n’étaient et ne sont jamais punis en Grèce. Le système juridique est faible en Grèce, malheureusement. Alors on peut se demander quelle est la cause de la crise en Grèce ?
- Nature clientéliste de la politique grecque. Pour obtenir des votes, les politiciens faisaient entrer des milliers de gens dans le secteur public, ayant atteint aujourd’hui 10% de la population !
- Fraude fiscale des gouvernements successifs depuis 2001 et avant. Les statistiques et les budgets ont été truqués pour améliorer l’image de la Grèce auprès de l’U.E (pour obtenir les Paquets européens) et des investisseurs,
- Secteur public énorme et non productif : laxisme extrême, gaspillage incontrolé des budgets alloués au services (centaines d’organismes sans raison d’exister, salaires de directeurs inexpliquablement élevés, détournements des fonds européens à des fins personnels ou pour des chantiers n’ayant jamais tenu place, vols de biens et médicaments dans les hôpitaux…etc) au détriment de la classe moyenne grecque en besoin, bien évidemment.
- Aucune organisation et contrôle des administrations de la part de l’Etat. Jusqu’a il y a 12 ans, c’est la classe moyenne grecque qui, en partie, faisait vivre le pays.
- Importations très importantes d’armes (sous-marins, avions et frégates de guerre),
L’alarme de la crise économique en Grèce a sonné dès 2009, quand le gouvernement de droite Nea democratia de C.Karamanlis a soudainement baissé les bras. En Octobre, le gouvernement de gauche gagnant aux éléctions, le PASOK de Georges Papandreou de gauche, dévoile à l’Europe tout ce qui s’est passé depuis 2004 (fausses statistiques etc) et alors la crise grecque apparaît dans toute son ampleur : 350 milliard de dollars de dette !
Le défaut de paiment n’est pas écarté. Les Allemands devront jouer le jeu de la Commission Européenne et faire preuve de moins d’intransigeance impassible. Il faudra sûrement un allongement des prêts et une baisse des taux d’intérêt, sinon la Grèce restera dans la tour infernale d’une Europe ayant irremédiablement perdue au Monopoly de son propre système économique.
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