L’Érechthéion à visiter à l’acropole d’Athènes

L’Érechthéion  à visiter à l’acropole d’Athènes au nord du Parthénon. C’est le temple du roi mythique d’Athènes Érechthéion qui vénèrent les dieux Athéna et Poséidon

 

 

 

 

 

 

 

Si vous allez voir l’Acropole d’Athènes (entrée 20 Euros), vous avez été brouillé(e) par la beauté du Parthénon mais vous voyez un superbe petit édifice antique avec de superbes statues de femmes en tant que colonnes pour soutenir un porche. Vous vous demandez ce qu’est ce superbe bâtiment ancien au marbre pérenne à l’ombre du Parthénon mais heureusement lui sans échafaudages. Mais malheureusement, on ne peut pas approcher de près ce monument. Si vous pouvez, attendez jusqu’à 20h sur l’Acropole, la vue des ses monuments est encore plus subjugante.

Je vais vous présenter la vie de ce monument extraordinaire qui a réussi lui aussi à survivre à travers 2.500 d’histoire. Je vous conseillerai d’aller au musée Acropolis pour voir ses pièces originales (les statues de femmes appelées Cariatides).

Érechthéion, selon la mythologie, était l’arbitre dans le conflit entre Athéna et Poséidon pour le poste de patron de la ville d’Athènes. Le considérant comme héros, les Athéniens l’honorent en bâtissant un temple de style ionien du côté nord sur l’Acropole d’Athènes entre 421 av.J.C et 405. Les six korès ou Cariatides que vous voyez du côté sud de l’Érechthéion sont des copies. Les cinq sont protégées dans le musée de l’Acropole et une se trouve au British Museum. Ce temple a été contruit sur l’ancien temple d’Athéna Poliada qui avait été détruit par les Perses entrant brèvement mais brutalement à Athènes en 480 av.J.C.

 

 

 

 

 

 

 

La composition de l’Érechthéion. La nécessité de préserver certains objets associés aux rituels sacrés explique la conception du complexe de l’Érechthéion. Le bâtiment principal est composé de quatre parties. La plus grande d’entre elles dédiée à Athéna Polias est la nef orientale, avec une arcade de rythme ionique comme propylône à l’extrémité est. La partie ouest du bâtiment, particulièrement dédiée à Poséidon, abritait aussi les cultes d’ Héphaistos et du héros Boutès. La façade ouest du temple était une colonnade ionique hexastyle. La stoa nord du temple, avec six colonnes ioniques disposées en Π, était couverte d’un plafond à caissons parfait. Le porche des cariatides au coin sud-ouest est une caractéristique emblématique du temple soutenant le plafond du porche.

L’architecture de l’Érechthéion. Le temple est construit sur une pente et donc le côté nord-ouest est d’environ 3 mètres plus bas que le côté sud-est. Il a été construit exclusivement en marbre Pentélique (de l’Attique) avec des marches faite du calcaire noir d’ Eleusis qui portent des sculptures en marbre blanc. Le temple avait des fenêtres et des portes minutieusement sculptées et des colonnes minutieusement décorées (qu’on ne distinguent plus aujourd’hui) de couleurs vives (recomposition plus bas).

Le soutien architecture de l’Érechthéion. Du côté nord, il y a une grande stoa avec six colonnes rythmiques ioniques et sur le côté sud la fameuse séries des Korès qui sont en fait six figures féminines vêtues (cariatides) qui agissent comme colonnes de soutien. Ce porche a été construit pour cacher une  partie gigantesque du temple.

Le culte à lÉrechthéion. Cet édifice abritait quelques-unes des plus anciennes reliques des Athéniens: le Palladion ou l’immense statue d’Athéna Polias, protectrice de la capitale. Rappelons- nous des les marques faites par le trident de Poséidon sur le puits jaillissant, de l’olivier sacré qui est apparu quand Athéna frappa la roche de sa lance dans sa rivalité réussie avec Poséidon pour la conquête de la ville, des lieux de sépulture supposés de Cécrops (roi mythique d’Athènes) et on a l’Érechthéion. Cette enceinte sacrée des trois filles de Cécrops qui sont Hersé, Pandrose et Aglaure et des héros Pandion et Boutès. L’ olivier se trouvant sur le côté ouest du bâtiment a évidemment été replanté là dans les temps modernes.

L’évolution de l’édifice Érechthéion. Il fut bâti pendant la guerre du Péloponnèse (entre Sparte et Athènes). Le temple fut changé et endommagé plusieurs fois, ce qui fait que son aménagement intérieur d’origine est sujet à controverse. Il brûla au 4e sc et fut restauré. A la période byzantine chrétienne, l’Érechthéion fut transformé en église avec des changements intérieurs. Au 13e sc, pendant l’occupation des Latins, le temple est devenu palais. Avec l’arrivée des Ottomans en Grèce (1460 environ), l’Eréchthéion fut transformé en harem pour le commandant turc de l’Acropole et alors le portique nord fut muré. Le bâtiment fut endommagé lors de la guerre d’indépendance des Grecs contre le joug ottoman. son plafond s’écroula en 1827 et une grande partie des murs latéraux furent démantelés. Le bâtiment est sujet à restauration des 1977.  En 1979, les cinq cariatides originales sont transférées au Musée de l’Acropole (la sixieme volée par Lord Elgin en 1801 se trouve aujourd’hui au British museum de Londres). Cet un monument qui a souffert suite à plusieurs altérations architecturales à travers le temps. Pourtant, la restauration de Érechthéion a reçu le Prix Europa Nostra. Je crois que le temps est arrivé pour que la sixième cariatide arrive enfin sur sa terre d’origine, près de l’Acropole d’Athènes. Ne croyez-vous pas ?

Les Cariatides. Les cinq cariatides originales sont aujourd’hui exposées au musée de l’Acropole, sur un long piédestral spécial qui permet aux visiteurs de les voir de tous les côtés. Elles sont nettoyées sur place par des lasers spécialement conçus pour éliminer la poussière accumulée sans nuire au marbre (le visiteur peut voir la procédure sur un écran). Bien que les cariatides aient la même hauteur, qu’elles soient toutes vêtues et coiffées, elles n’ont pas la même apparence : leurs visages, leurs positions du corps, leurs tuniques et les cheveux sont à chaque fois différents. Par exemple, trois se tiennent sur le genou droit et trois sur le genou gauche. Leurs coiffures encombrantes servent le but crucial de fournir le soutien statique à leur cou. Autrement, la tête deviendrait  la partie la plus mince et structurellement donc la plus faible. Le Musée de l’Acropole a été récompensé pour son programme innovateur de conservation et de restauration des cariatides par l’Institut International pour la Conservation de Vienne (prix Keck 2012).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avez-vous vu l’ Érechthéion ? Vous êtes-vous penché(e) sur son histoire ?

 

 

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