La ville de Smyrne en feu en 1922

Les turcs brûlent Smyrne en 1922 et les Grecs quittent pour toujours l’Asie Mineure. Le massacre des Grecs de Smyrne fut terrible. Smyrne 1922 et la destruction complète. 

L’incendie de Smyrne dura du 13 au 22 septembre. Des dizaines de milliers de Chrétiens Grecs et Arméniens sont tués s’ils n’ont pas eu la chance de fuir en montant dans un bateau.

   

Comment Smyrne était avant la catastrophe ? La population de Smyrne (aujourd’hui Izmir en Turquie) multi-ethnique était un éclat de culture et de prospérité économique en Asie-Mineure grâce au commerce avec l’Europe. Sa civilisation rayonnait autrefois dans toute l’Asie Mineure occidentale (sur la côte ouest de la Turquie Aujourd’hui, au bord de la Méditerranée de l’est. Les gens se promenaient radieusement et se donnaient rendez-vous dans les cafés. L’animation du port était intense car maints bateaux entraient et sortaient tous les jours. Cette ville rivalisait Gênes, Trieste et Marseille.

  

Smyrne et sa destruction en 1922 Pourquoi ? C’est Eleftherios Vénizélos, grand politicien de la Grèce contemporaine qui eut cette vision de la Grande idée (reprise des villes et régions grecques de l’Asie Mineure grecque depuis l’antiquité jusqu’au moyen-âge). L’armée grecque occupe Smyrne en accord avec les clauses du traité de Sèvres. C’est alors que commence la Guerre gréco-turque (1919-1922). L’armée grecque prend le risque d’entrer dans les terres turques. Elle est allée plus loin qu’il ne l’aurait fallu, incitée par l’Entente. L’Armée de Kemal Ataturk s’apprête à repousser les Grecs pour toujours de l’Asie Mineure. Le résultat fut le massacre des Grecs de Smyrne en 1922, entre autres.

Les dernières ailes de l’armée grecque abandonnent Smyrne. Le 13 septembre 1922, les forces nationalistes turques entrent dans la ville et la ville est mise à feu (on épargne des quartiers juifs et musulmans). Les Chrétiens sont assasinés, leurs têtes sont coupés : Parmi eux, le métropolite de Smyrne Chrysostome. Le feu ne s’éteindra que le 22 septembre transformant Smyrne en un tas de ruines.

   

La destruction des quartiers chrétiens chasse aussi des dizaines de milliers d’autres Mikrasiates (habitants de la côte), lesquels doivent se réfugier dans des conditions très dures sur la côte pendant plusieurs jours. Les secours n’arriveront que le 24 septembre.

Encore une patrie perdue. Depuis lors, les Grecs n’ont plus de terres sur la côte ouest de la Turquie. Des villes grecques ont disparues sous les ruines. Smyrne est méconnaîssable aujourd’hui. En effet, c’est une ville moderne ne rappelant rien du passé d’il y a 100 ans. Ce n’est qu’en se promenant dans quelques ruelles loin de la jetée qu’on peut trouver une ancienne maison grecque. Les Grecs nostalgiques pour toujours parlent de “Patries perdues” (en grec “Χαμένες Πατρίδες).

Que pensez-vous ce cette information encore douloureuse pour les Grecs ? 

 

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